Suite des ennuis...

De l'inquiètude pour rien, tout le long du chemin qu'avait parcourut le jeune homme avec cette fille dans ses bras, il la portait comme une princesse, elle avait l'air d'une princesse et ne portait pas l'uniforme aujourd'hui mais des habits aristocratiques... Ses cheveux ondulaient et se croisaient dans ceux de Hiro, il regardait droit devant lui malgré cela... Voilà enfin l'infirmerie, elle n'était pas lourde, mais cette situation l'embarrassait, il n'approchait pas vraiment les filles d'ordinaire...L'infirmerie était vide, même pas d'infirmières autour, en même temps, l'heure du déjeuner avait rapatrié tout le monde au refectoire et à d'autres endroits de la ville dans des restaurants pour certaines personnes. Il choisit le premier lit venu, et déposa délicatement la demoiselle dans le lit. Une fois cela fait, il soupira, apparament il fallait qu'il reste à son chevet pour le moment, ce ne serait pas délicat et poli sinon. Il yavait une chaise juste à coté, il s'y assit, avait un livre sur lui qu'il n'avait pas encore commencé,

Roméo & Juliette,

Il devait y avoir une erreur, ce bouquin n'était pas censé être dans sa poche, ce n'était pas le genre de pièces qu'il lisait d'habitude, enfin, il y était résigné...Les premiers chapitres l'ennuyait, il déposa le livre sur une table basse collée au lit et à la chaise. Se leva, et alla voir dans l'armoire s'il yavait quelquechose à manger, pour lui et la jeune fille qui commencait à gémir, c'était signe qu'elle allait se reveiller. Il trouva des fruits secs et de l'eau, il prit tout ce qu'il yavait et le déposa sur la petite table basse. Hiro mangea deux ou peut être trois fruits secs, mais pris soin d'en laisser pour la demoiselle. Ses yeux s'ouvraient, et Hiro la fixait agréablement, c'était sans doute une belle chose à admirer pour lui...

Je commençais à reprendre mes esprits petit à petit. Avant même que je n'ai ouvert les yeux, je remarquais que j'étais allongée sur quelque chose de doux et de moelleux. C'est vraiment agréable. Mais la douleur dans mon ventre me fit souvenir que je mourrais de faim. Cette douleur m'obligea à ouvrir les yeux.
J'étais à l'infirmerie. L'infirmerie ? Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je ne me souviens de...

En tournant la tête sur le côté, j'aperçus le garçon de tout à l'heure. Celui que j'avais suivi dans la foule et puis... Il m'avait marché sur le pied. Ensuite, j'ai faillis tomber et... Il m'a rattrapé. Ah oui, ça y est, je me souviens maintenant.

Je le fixait de mes deux grands yeux bleus ouvert en grand tellement j'étais étonnée qu'il soit toujours là.
Lui aussi me fixait. Depuis combien de temps ?
Attendez, C'est lui qui ma ramené ? Dès que cette idée me traversa l'esprit, une rougeur passa sur mes joues, parce que... S'il ma amené ici, ça veux dire... Qu'il m'a porté ?!

Il avait sans doute remarquer ma gêne, car ses joues prirent la même teinte que les miennes. Comme je n'aimais pas beaucoup cette situation tendue, je me mis a dire la première chose qui me passa par la tête :

"Merci"

C'est tout ? C'est pas suffisant ça... Mais... Dire quoi ? Je ne suis pas vraiment habituée aux conversations.
En fait, c'est la première fois que je me retrouve seule avec un garçon, et la première que je parle avec.
Je n'y connais peut-être pas grand chose mais... Il est plutôt beau... Vraiment beau même... Assez pour me faire rougir de plus belle.

Dire quelque chose ! Et vite !

"Heu... Tu... t'appelle comment ?"

Es-ce la bonne question pour démarrer une conversation ? On va bien voir

La jeune fille s'était enfin réveillée, telle une princesse dans son lit doré, ses cheveux éparpillés sur ses membres brillaient aux reflets du soleil traversant les fenêtres de l'infirmerie... Mais à présent, il se surprit à sourire bêtement ! Pourquoi la fixait-il ainsi, et elle aussi, maintenant elle était réveillée et elle avait tout vu ! La honte emplissait son visage et son être, il détourna la tête brusquement et pris des raisins secs dans les mains pour les lui donner à manger par la suite.. A peine reprit ses esprits et la demoiselle pensait déjà à des futilités, elle le remerciait, c'était la moindre des choses certes, mais elle lui demandait son prénom, elle ne l'avait sans doute pas entendu au refectoire quand il l'avait donné à l'autre fille étrange et masochiste... Mais son nom, peu importait, il était là et l'aidait à aller mieux, elle n'avait pas besoin de savoir, mais il éxecuterait tout de même pour ne pas la vexer :

" Je m'appelle Hiro... " il coupa net et reprit " Hiro Shimeta "

Il ne la regardait plus, trop rouge, et trop honteux, il ne voulait pas qu'elle le voit dans cet état là.. Son mental le trahit et il la regarda à nouveau, ses yeux bleus scotchés à lui l'avaient lié à son être, il n'y avait plus d'issue possible :

" Tu devrais manger un peu, tu manques cruellement de calories je pense..."

Il prit les raisins secs et les plaça dans la bouche de la jeune fille qui se laissa faire tranquillement, pour ne pas la brusquer, même s'il tremblait un peu, il essayait de rester calme en la nourrissant, mais son bras dérapa et il finit par le mettre sur les cotés de la jeune fille et se retrouva penché au dessus d'elle en tension sur ses avants bras son visage à 10 centimètres de celui de la demoiselle, il rougissait énormément tout en gardant la bouche ouverte, ébahit, surprit de cette situation délicate dans laquelle il s'était mis... Il ne tentait pas de se relever car allait compromettre encore plus la situation, s'il tentait le moindre mouvement il risquait de retomber sur la jeune fille et de la blesser, que faire dans une situation pareille ?!

Hiro Shimeta ? Il me semble qu'il l'avait déjà dit au réfectoire non ? Que je suis sotte ! Je devrais être plus attentive.

Il dit par la suite une chose vraiment très intelligente : Manger ! Je meurs de faim, et ces fruits juste à côté de moi réveillaient mon appétit plus que jamais. Cependant, je n'osait pas faire un seul mouvement. Alors il attrapa une grappe de raisin et défit quelques grains pour me les amener directement à ma bouche. Même si ce geste me mit mal-à-l'aise au début, je me laissais faire gentiment tant j'avais envie de les dévorer. Bon, ce n'est pas très aristocratique, mais j'ai si faim. Et ces raisins dans ma bouche ! C'est si bon !

J'étais tellement absorber par le délicieux gout des fruits et le plaisir de sentir mon ventre se remplir lentement que je ne remarquais pas tout de suite qu'il tremblait. Peut-être avait-il faim lui aussi ? Je voulue alors lever le bras pour lui dire de manger lui aussi, mais le siens bloqua mon geste et le fit déraper par la même occasion.

À peine quelques secondes, qu'il se retrouvait déjà penché au dessus de moi, ses bras autour de mes côtés et son visage à 10 centimètres à peine du miens ! Maudit soit ma faculté en tomber dans des situations embarrassante !

Il avait l'air vraiment gêné, et moi aussi. Je ne savais pas quoi faire, et cette approche subite eu pour effet de me faire rougir encore une fois et de faire battre mon cœur à une vitesse affolante. Il avait sa bouche légèrement entre-ouverte, comme pour dire quelque chose, mais aucun son n'en sortit. Il se contenta de me fixer dans les yeux, sans bouger. Il semblait lutter intérieurement entre différents choix qui s'offrait à lui.

À ce moment, je ne pus empêcher mon cerveau de m'envoyer une pensée horriblement gênante, et mes yeux glissèrent subrepticement sur ses lèvres. Mon dieu ! Pourquoi je pense à ça moi ? Je suis une aristocrate, un fille de haut rang, je ne devrait pas avoir de telle pensées !

Je voulus alors faire quelque chose pour nous débarrasser de cette situation plus qu'embarrassante : Doucement, je saisis son avant bras de ma main pour l'aider à avoir un meilleure maintient et pour qu'il comprenne qu'il pouvait essayer de se relever sans risque. Ce qui ne risque pas d'être chose facile.

Hiro était complètement déstabilisé face à tout ce qui s'offrait à lui dans la situation présente...Cette fille, ces yeux, cette posture, il rougissait complètement, tellement gêné, il ferma la bouche, il ne voulait pas ressembler à un pervers ! Ce n'était absolument pas le cas ! Il avait juste le don de se mettre dans l'embarras, il commencait à avoir faim, son ventre gargouillait, il n'en revenait pas, tant de problèmes juste par sa faute, comment pouvait-il...Quand la main de la demoiselle s'empoigna de son avant bras, il se demandait ce qu'elle essayait de faire, elle voulait surement l'aider à se sortir de là sans doute...
Sa chemise entre-ouverte laissait entrevoir par rapport à l'angle de vue de la jeune fille tout son torse dénudé, il commencait à avoir chaud, la situation et la chaleur du temps dehors étaient des pires conditions, il lui fallait de l'air absolument...Avec l'aide de la jeune fille Hiro réussit à se mettre dans une position favorable pour se redresser, son bras gauche se mit du même coté que son autre bras et son équilibre se pencha d'un autre coté, il réussit à se redresser et finit assis sur le lit au niveau des jambes de la jeune fille :

" Excuse moi...je suis maladroit... " Dit-il d'un ton gêné, il tournait la tête pour ne plus la regarder, sinon il allait encore finir emprisonner, mais pourquoi? qu'était-ce que ce drôle d'effet que lui faisait la jeune fille...

Elle l'hypnotisait.

Complètement envouté, cela ne lui était jamais arrivé, ce n'était pas un pouvoir surnaturel, c'était bien plus que ça apparament...Mais il ne pouvait pas penser à ce dernier sentiment, il ne l'avait jamais connut, c'était insupportable et à la fois agréable, de l'adrénaline et du plaisir, c'était étonnant... Il se leva du lit, prit du raisin, le découpa, ouvrit la main de la fille et laissa les grains dans sa main, pour qu'elle se nourrisse, il reprit son livre, l'enfila dans sa poche et prit le chemin pour partir...Il espèrait tant qu'elle l'arrêterait pour lui demander de rester...

Il réussit à se redresser sans trop de mal. Il s'assit ensuite sur le bord de mon lit en me regardant, mais il détourna rapidement le regard pour fixer la fenêtre.
Mon cœur accéléra rapidement devant la vision qui s'offrait à moi. Je n'avais jamais vraiment "examiné" les gens autour de moi, mais là, ce beau garçon assis sur mon lit, le visage tourné, m'offrant ainsi son profil, le regard fixant un point invisible. Je faillit pousser une exclamation, mais je me retins à temps.

Il s'excusa pour sa maladresse et se leva du lit pour aller reprendre des raisins. Il en prit une certaine quantité et les plaça dans ma main avec douceur. Ce contact me fit frissonner. Je ne sais pas pourquoi.
Et puis il ramassa son livre et prit le chemin de la sortit.

Il allait partir ? Comme ça ? Sans un mot ? Non, je ne veux pas. Je veux qu'il reste encore. Au moins un peu. Même si ce qu'il vient de se passer était vraiment gênant et embarrassant, étrangement, je ne veux pas qu'il parte.
C'est sans doute parce que c'est la première fois que je "rencontre" quelqu'un. Je ne veux sûrement pas laisser filer cette chance d'avoir un ami. Un ami ? Je n'en ai jamais eu, mais est-ce vraiment ce que je veux ?
Dans tout les cas, il ne doit pas partir !
Comme la scène de tout à l'heure semblait avoir figé ma voix au fond de ma gorge, je levais mon bras dans sa direction.
Bêta ! Il est de dos, comment peu-t-il me voir ? Alors je descendis du lit à toute vitesse, me pris les pieds dans les couvertures, trébuchais, mais allais toujours de l'avant. Je levais de nouveau mon bras vers lui dans l'espoir de le toucher.
Bingo ! Je réussi à attraper le bout de sa manche, mais mes jambes emmêlés dans les draps cédèrent et je tombais à genoux par terre. Cependant, je gardais sa manche bien dans ma main pour être sûre qu'il reste là.

Je levais alors mes yeux attristés par son départ vers lui.

"Pourquoi tu pars ? Tu... veux bien rester encore un peu avec moi s'il te plais ?"

Mais d'où me viens tant de courage ?

Hiro le désirait au plus profond de lui, rester avec celle fille...Pour un peu plus que ce court instant, il ne savait pas pourquoi mais il ne resterait que si elle le décidait, sinon il s'en irait, quand il l'entendit bouger derrière lui, et des bruits de pas courant vers lui étaient de plus en plus près. Soudain il sentit la jeune fille dans son dos, sa présence était immuable, un sourire radieux se mit à échapper à Hiro, elle l'aggripait par la manche et était tombée à terre, il n'avait pas encore retourné la tête qu'elle lui demandait de rester à ses cotés, il était soudainement heureux, sous sourire rayonnait mais elle ne le voyait pas encore. D'un geste rapide, un lèger vent souffla dans le dos du jeune garçon et le poussa à s'accroupir vers la jeune fille tout en lui tenant les avant bras délicatement, il souriait, ses yeux et son sourire rayonnait face à la demoiselle :

" Ne t'inquiètes pas, je vais veiller sur toi ! "

Lança t-il, son esprit avait parlé alors qu'il n'avait rien ordonné, c'était sortit tout seul ! Il ne savait pas pourquoi ! puis dans son élan il se fit déséquilibrer car le poids de la jeune fille n'était pas assez fort pour supporter celui de Hiro qui se maintenait à elle pour ne pas tomber, et il tomba au sol, l'entraînant avec elle, complètement affalé sur elle, son visage collé contre ses joues, leurs cheveux se mêlaient entre le blond et l'éclat bleu. La suite de ces situations embarrassantes, n'importaient plus tout à coup, il rougissait à nouveau, mais son coeur battait profondément, il voyait les choses autrement. Mais son poids devait être lourd pour la jeune fille ! Il n'y pensa que après la chute ! Et se redressa brusquement sur ses genoux, pour finir assis au dessus de la jeune fille :

" Désolé ! Il ne faudrait pas que tu manques d'air à cause de mes maladresses ! "

Pour dire qu'il ne voulait pas qu'elle étouffe sous son poids ! Après ces délicats mots de la part de Hiro qui se dévoilait aujourd'hui sous un autre jour à l'égard de cette charmante demoiselle, il prit la jeune fille par sous les bras pour l'aider à se redresser elle aussi, d'un seul coup, il se mit à rire, et à trouver la situation amusante et à la fois embarrassante...Il riait aux éclats, d'un sourire radieux, le soleil illuminait son visage et il se contentait de l'instant présent, avec elle...

Je lui avait demandée de rester... Et il l'avait fait. Il a même ajouté qu'il veillerais sur moi. Ses paroles me touchèrent droit au cœur et m'enveloppèrent de bonheur.
Cependant... Une chose imprévue se produisit de nouveau : Poussé dans son élan, Hiro bascula et tomba vers moi. Déjà affaiblie par la faim et, de toute façon pas très forte, je ne pus le retenir et tombais avec lui. Complètement allongé sur moi, je sentais des mèches de ses cheveux me chatouiller le visage. Cette fois-ci, plus aucun centimètre ne nous séparaient.
Mon cœur qui ne cessait d'accélérer un peu plus à chaque fois semblait sur le point d'exploser, et je sentais contre ma poitrine son propre cœur battre au même rythme que le miens. Je le sentais contre moi comme si il allait se fondre au miens.
Mes yeux écarquillés fixaient les siens dans l'attente qu'il se passe quelque chose.

Finalement, il se releva en expliquant qu'il ne voudrait pas que je manque d'air. C'est gentil de sa part de se préoccuper de moi. Et je vois bien qu'il fait la différence entre sa propre corpulence et la mienne. Ça me touche beaucoup.
Ensuite, je sentis ses mains passer sous mes bras pour qu'il m'aide à me relever. Il est vraiment attentionné, et tout ces gestes qu'il a eu envers moi depuis le débuts repasse en boucle dans ma tête.
Mais je n'ai pas eu le temps de me plonger dans mes pensées que je le vis rire aux éclats. Un rire pur et cristallin qui m'emporte dans un monde remplit de bonheur.

Debout devant moi, son visage rendus rayonnant de part son sourire mais en plus par les rayons du soleil qui filtraient à travers la fenêtre, mes yeux s'ouvrirent grand tout seul. Et je l'observais comme cela, rire aux éclats, illuminé par une douce lumière.
Sa joie et sa bonne humeur m'atteignirent. J'eus envie de faire quelque chose pour lui, pour le remercier d'être rester avec moi et de m'avoir transmit un peu de bonheur dans cette journée.
Je me retournais et attrapais quelques grains de raisins, puis je lui fis face et agrippais un bout de sa chemise sur son torse de ma petite main libre. Je sentais son cœur battre. Je levais mes grands yeux vers lui et, en un sourire je lui dit :

"Hiro, merci pour tout. Te voir rire est un vrai bonheur !"

Puis je levais un peu ma main tenant les raisin tout en raffermissant la prise de ma petite main fluette sur sa chemise.
Un sourire rayonnant étira mes lèvres et mes yeux se mirent à briller de joie.
Quelle magnifique journée !

Son rire battait en écho dans tout l'étage, si heureux et pourtant si bête, il riait mais se demandait si cela était partagé? Etait-elle heureuse aussi avec lui? Apparament oui ! Elle l'aggripait à sa chemise, il sentait sa petite main contre son torse, ce contact entre eux deux lui réchauffait le coeur, qui battait, battait... Elle disait que le voir rire la rendait heureuse, s'il n'y avait que cela alors il pouvait rire une éternité encore ! Cette compensation était si agréable...Puis il arrêtait lentement de rire, pour contempler la belle chose qu'il avait en face de lui, cette charmante fille qui souriait, les yeux pleins de gaieté transmise par son être...Un tel bohneur visuel pour Hiro seul ! Il n'en revenait pas, il l'adorait soudainement, il...

Il l'aimait... Aussi dur que ce soit à admettre pour lui qui n'avait jamais aimé personne, même pas un animal... Il posa sa main contre celle de la jeune fille qui agrippait sa chemise, elle était bien plus petite que lui, mais avec son autre bras, il se pencha vers elle et la serra contre lui, mais faisait attention qu'elle puisse respirer, son visage effleurait le cou et les pulsations de la jeune demoiselle, ses cheveux lui couvraient le visage, ce moment de douceur qui passait entre deux êtres qui ne se connaissaient même pas, il la maintenait par la taille et tenait sa petite main contre lui de l'autre...Il aurait aimé rester comme ça pour toujours, mais cela n'était pas très correct. Il retira peu à peu sa tête de là ou elle était placée, et son visage rougissant était tellement rapproché de celui de la jeune fille, que son nez touchait le sien, un réconfort l'envahissait quand il était à ses cotés, il souriait :

" Je ne sais pas comment tu t'appelles...mais qu'importe... "

Il la fixait dans les yeux, il avait réellement envie de dire la suite mais sa bouche était figée de peur, cela n'arrivait pas à sortir, sa timidité le rattrapait à travers les yeux de la jeune fille qui le fixait avec peur et excitation à la fois, il ne fallait pas qu'elle s'inquiète, il ne lui ferait pas de mal... Il avait curieusement envie de se dévoiler à elle mais n'y arrivait pas...

Visiblement, ma petite phrase lui avait fait très plaisir. Lorsqu'il posa sa main sur la mienne et lorsque son bras passa autour de ma taille pour venir me serrer contre lui, je rougis de plus belle. Cette fois-ci, notre proximité n'avait rien d'accidentelle. Elle était voulue. Et quand je pris conscience de cela, mon pouls s'accéléra subitement. Il avait enfoui son visage dans mes cheveux et je sentais son souffle chaud sur mon cou. Comment rester de marbre lorsqu'un beau jeune homme vous prend dans ces bras comme cela ? C'est tout simplement impossible.
J'aurais tant voulue que l'on reste ainsi pour toujours. Malheureusement, Il s'écarta un peu. Mais seulement un peu, car son nez resta collé au miens. Nos fronts se rencontrèrent et il plongea son magnifique regard dans le miens.
C'est là qu'il dit une chose qui me fit prendre conscience qu'il ne connaissait toujours pas mon nom.

Il fixait toujours mes yeux et semblait vouloir dire quelque chose de plus, mais sans vraiment y parvenir. Il avait une attitude étrange qui me mit mal-à-l'aise. Il sembla le remarquer alors son regard s'adoucit, et j'eus à ce moment vraiment l'impression qu'il ne me ferais jamais le moindre mal. Savoir que je venais enfin de rencontrer une telle personne qui puisse m'apprécier tel que je suis, sans me rabaisser ou se moquer de ma petite taille créait dans mon cœur un sentiment intense tout nouveau pour moi. Nos visages rapprochés à l'extrême créait une ambiance embarrassante mais en même temps tellement envoutante. Moi qui suis très timide et extrêmement réservée, je me demande d'où me viens toute cette volonté d'esprit et ce courage pour oser être si proche d'une personne. Peut-être l'altercation ce matin avec Kimihe-sensei ?
Dans tout les cas, je ne peux pas empêcher l'engrenage qui s'est déclenché dans mon cœur de continuer à avancer. Je ne peux rien faire contre cette poussée de sentiments qui me rend différente et moins timide. Alors j'avance.

"Je m'appelle Mélodie".

Et puis mes pieds se soulèvent d'eux même pour me hisser vers le haut, jusqu'à Hiro. Là, je dépose légèrement mes lèvres sur les siennes. Juste un contact, un effleurement, pour ensuite redescendre sur le sol.

Mélodie...

Ce nom résonnait dans la tête de Hiro, un si joli prénom collait si bien avec ce petit être, charmant, discrêt et tellement adorable. Ce moment agréable égayait leur journée à tous les deux quand ce petit geste de la part de Mélodie boulversa complètement le reste de la terre, plus rien ne tournait rond dans la tête de Hiro, alors elle ressentait la même chose que lui? Elle venait à peine de l'embrasser, aussi petite soit elle qu'elle haussait les pieds pour se rapprocher de Hiro, agisssait et se rabaissait aussitôt. Hiro stoppa net, rougissait, son coeur allait éclater, une journée aussi éprouvante pour ses émotions ! Mais il ne voulait pas que cela s'arrête, l'adrénaline était une sensation très agréable, douce et excitante. La main de Hiro qui était posée sur celle de Mélodie qui s'aggripait toujours à lui, lacha prise et glissa doucement vers le menton de Mélodie pour tenir son petit visage.. Il se pencha vers elle et repartit pour l'embrasser à nouveau, cette fois ci il voulait que cela dure plus longtemps. Sa main qui la tenait par les hanches rapprocha son petit corps et le colla contre le sien...

Les deux êtres ne faisaient plus qu'un, une minute ou deux après, il décolla ses lèvres onctueusement de celles de son aimée, et la fixait d'un regard éblouissant, sa main qui supportait le petit menton de la jeune fille glissa dans ses cheveux, prit une mèche et la ramena à son visage pour sentir l'odeur de ses cheveux, tendrement il fermait les yeux... Remit la mêche à sa place et désirait passer sa journée avec elle à présent, même si elle était plus jeune que lui... Cela n'avait rien à voir, il murmurait :

" Mélodie...c'est très joli.. "

Il s'arrêta en pensant aux cours d'un seul coup releva la tête, sa main qui supportait la jeune fille se décolla lentement d'elle, il s'écarta un peu et regarda l'heure, le temps passait si vite ! C'était comme si il avait sêché l'école ! Presque la fin des cours, il était déjà 16h30...Il n'avait toujours rien mangé pourtant ! Son ventre se remit à gargouiller bruyamment, Mélodie avait sûrement dut l'entendre... Il se retourna, la fixa et l'effleura d'une main :

" Tu devrais aller te reposer encore un peu si ça ne va pas, je dois aller en cours pour le peu qu'il reste... "

Dit Hiro d'un ton triste, presque mélancolique de devoir la quitter, n'ayant pas le même âge ils n'étaient pas dans la même classe, et il ne savait pas bien si les couples étaient acceptés au sein de l'école, si jamais ils se faisaient choper peut-être seraient-ils punis et séparés pour de bon...

Je ne m'attendais pas à ce que mon petit geste envers lui provoque une si grande réaction de sa part. À peine étais-je redescendue à terre, qu'il me prit le menton d'une main et m'embrassa passionnément. Son bras sur ma hanche se serra pour me coller à lui. C'était la première fois que je ressentais tout cela. J'avais l'impression que mon cœur explosait en millions de petites paillettes étoilées, et qu'un feu de joie se rependait dans tout mon corps.

Hiro... Je ne te connais qu'à peine et pourtant... Tu as déjà volé mon cœur. Comment cela peut-il être possible ? Comment peut-on être heureux à ce point ? Je n'ai jamais eu aucune relation avec personne (si ce n'est ma famille), et voilà que pour la toute première fois de ma vie, je tombe amoureuse en quelques minutes. L'amour est un sentiment magnifique, magique !
Je voudrais que ce moment dur à jamais. Mais il y a une fin à tout, et quelques minutes après, Hiro décolla doucement ses lèvres des miennes. Il me prit une mèche de cheveux, la porta à son visage, humant son odeur et la remit en place.
Sa voix douce et calme fit vibrer mon cœur lorsqu'il répéta mon prénom en ajoutant que c'était joli.

Mais son expression changea. Il se défit de notre étreinte pour se reculer. Une lueur de tristesse passa dans mes yeux : je ne veux pas qu'il me lâche. Je suivit son regard et remarqua qu'il fixait l'horloge. Pourquoi ? L'heure à-t-elle une importance en ce moment ?
Eh bien oui. Et j'avais complètement oubliée. C'est lorsqu'il m'annonça que je devrais me reposer encore un peu et que lui irait en cour que j'ai prit conscience que l'heure avait une grande importance. On a séché presque toute la journée !
Mais je ne veux pas rester ici toute seule. J'aurais bien aimée passé la journée en sa compagnie. Le connaitre mieux, lui parler. Ou juste rester avec lui. Je voyais bien dans ses yeux et son expression, qu'il pensait la même chose que moi. Il était triste lui aussi de se sentir obligé d'aller en cour.

"Tu dois vraiment y aller ? On... pourrais trouver une excuse pour ne pas être allé en cour aujourd'hui. Comme ça on restera ensemble."

Je pris conscience de mes mots après les avoir prononcés, et je remarquais que ce que je venais de dire était très égoïste. Je rougis aussitôt et baissait les yeux. Je ne pouvais pas affronter son regard insistant qui faisait tant battre mon cœur, sinon,... sinon j'avais peur de faiblir et de perdre le peu de courage qui m'avait envahi quelques minutes plus tôt.
J'attrapais sa manche d'une de mes petites mains tandis que l'autre s'accrochait à un volant de ma jupe. Je la serrait très fort et tout en gardant les yeux baissés, le rouge au joues, je dis :

"Je... je suis bien avec toi. Je ne veux pas que tu parte..."

Le coeur de Hiro battait la chamade, il allait décoller tellement il battait de l'aile ! Hiro baissait la tête et ne voulait pas affronter le regard sans doute triste de Mélodie, sinon il ne s'en détacherait pas et serait contraint de rester avec elle, cette emprise qu'elle avait sur lui était si envoûtante qu'il s'y voyait piégé au moindre regard...Quand sa voix délicieuse le rappela dans ses rêveries, il eut la mauvaise idée de lever un peu la tête pour la regarder, elle était triste, elle ne voulait pas qu'il s'en aille, pourquoi fallait-il qu'il l'aime ? C'était agréable et à la fois insupportable, comme si il était empêcher d'agir de lui même, complètement lié à Mélodie. Ne pas être allés en cours aujourd'hui ? y avait-il seulement une raison valable...Peut être qu'on allait avertir la vie scolaire pour " montée d'amour "...Cela paraissait quelque peu compromettant.

Quand elle parla à nouveau, ces mots confirmait tout et cela était exactement ce qu'il voulait entendre, si adorable ! Qu'il ne se retient pas, s'approcha d'un mouvement rapide mais délicat de Mélodie et l'embrassa à nouveau, en se penchant seulement, ses mains vinrent peu à peu rejoindre le long des petits bras de la jeune fille. Cet instant fut bref, car juste après il souriait sincèrement, d'un air si amoureux que ses yeux brillaient, il l'admirait et dit en faisant un clin d'oeil :

" Alors personne ne le saura... " A ces mots un regard malicieux et réconfortant s'instaurait en Hiro.

Ses bras remontaient le long du corps de la jeune Mélodie en glissant lentement sur sa peau pour la serrer de nouveau dans ses bras, respirant toujours ce parfum si agréable, celui de ses ( tignasses...NON mdr ! ) cheveux blonds, de ses boucles soyeuses ( je casse tout et je dis que c'est boucle d'or ). Il releva la tête et regarda derrière lui, s'ils ne voulaient pas être vus il fallait à tout prit s'isoler, il lacha doucement Mélodie, se retourna et se dirigeait vers la porte de l'infirmerie qu'il ferma sans faire de bruit :

" On est tranquilles maintenant ... Comme ça pas besoin d'excuse si personne ne nous chope ! "

Dit-il d'un air malicieux, cela était excitant de sècher les cours pour une raison telle quelle, c'était la première fois pour lui qu'il enfreignait les règles, et cette fois ci ça ne le gênait pas du tout. Il se rapprocha langoureusement de Mélodie, fit glisser ses mains autour de sa taille et sous ses genoux pour la porter jusqu'au lit de l'infirmerie, elle devait encore se reposer, mais cette fois ci il resterait avec elle pour veiller...

Il a accepté ! Il veut bien rester avec moi !
Lorsqu'il m'embrassa à nouveau et me serra dans ses bras, j'aurais voulu crier de joie ! Il se recula ensuite pour aller fermer la porte de l'infirmerie. Ce simple geste me fit sourire (Moi qui ne souris pas souvent...). Puis il revint vers moi en chuchotant que nous n'aurions pas de problème si on ne nous voyaient pas. Il me porta ensuite dans ses bras comme une princesse. Ce qui m'étonna le plus dans ce geste c'est qu'il était empreint de douceur et de calme, comme si il voulait montrer qu'il ne me ferais pas le moindre et mal et comme pour me donner l'impression qu'il tenait à moi. Ça me fit très plaisir.

Hiro me posa sur le lit avec délicatesse, comme si j'étais une petite poupée fragile (Ce qui n'est pas très loin de la vérité d'ailleurs.) puis s'essaya sur la chaise à côté de mon lit. Je le regardais tendrement. Je suis vraiment bien quand il est là. Sa présence me rend heureuse. Mais même si il avait accepté de rester avec moi, je ne pouvais m'empêcher de penser que j'avais été très égoïste, et cela me fit mal.

"Je me sens un peu coupable de t'obliger à rester avec moi. Tu ne m'en veux pas trop."

Ma question n'avait servi à rien puisque je l'empêchais de répondre en continuant à parler :

"Désolé mais... Je crois que je..."

Je luttais de toute mes forces pour ne pas me mettre à bailler. Pourquoi est-ce que j'ai envie de dormir maintenant? Sûrement à cause de tout ce qu'il s'est passé aujourd'hui et de la sérénité soudaine qui s'empare de moi. Sentir le moelleux du matelas dans mon dos et la douceur des couvertures autour de mes jambes me procure un bien-être fou, et je n'ai qu'une envie c'est me reposer. Mais je ne veux pas le quitter. Même si il reste là, je ne veux pas ne plus ressentir sa présence. Alors il faut que j'agisse avant qu'il ne soit trop tard.
Les yeux à demis fermés, je levais ma main dans sa direction pour poser le bout de mes doigts sur sa joue. Je les fit glisser lentement de haut en bas en fixant son regard et en clignant des yeux pour tenter de les garder ouvert.

"Je suis... fatigué, mais... Tu veux bien... dormir avec moi...?"

Dis-je avant d'étouffer un bâillement de mon autre main puis de tapoter doucement le lit à côté de moi. Mes yeux se fermaient d'eux même à présents.

Hiro était si épanoui tout à coup, il venait de déposer sa princesse sur son lit, elle semblait tout de même achevée alors qu'il n'était pas très tard, mais la fin des cours sonnait au dehors on entendait les cloches. Il voulait la traiter comme il fallait, même s'il ne savait presque rien d'elle, il savait qu'elle était fragile et qu'il fallait la ménager, ne pas trop la brusquer, aller dans ses actes en douceur. D'un seul coup elle se croyait égoïste, mais il n'y avait aucun mal, il était entièrement voué à elle. Quand elle lui caressa la joue, un frisson de plaisir parcourut son corps, cet amour charnel lui plaisait énormément, cette sentation était à peine croyable d'ailleurs. Quand elle lui demanda de dormir avec elle, il souria tendrement en la regardant, cette fois ci il n'eut aucun mal à se placer sur le lit, d'abord passa au dessus d'elle, les bras de ses deux cotés, effleurant tout son être, puis se mit de l'autre coté pour pouvoir se coucher et se frayer une petite place. C'était facile, vu qu'elle était très menue, il lui restait énormément de place.

Hiro était à présent tourné de coté pour pouvoir la regarder sur sa droite, il colla sa tête dans le cou de Mélodie, déposa doucement un baiser dans son petit cou, en essayant de frayer un chemin avec ses lèvres à travers les douces mèches de la demoiselle. Cet apaisement était si fort qu'il commencait lui aussi à s'endormir, ne pensait plus à rien, il était là, heureux avec Mélodie, et le reste n'importait plus. Il rêvait, de choses tellement agréables...

Plus rien...

Trois bonnes heures après, il ouvrit un oeil discrètement, pour ne pas réveiller Mélodie. Il était complètement collé à elle, son torse contre le sien, sa tête si près qu'il pouvait voir l'intérieur de sa bouche entre-ouverte respirant lentement, le bras gauche autour d'elle, il avait très chaud, respirait bruyamment, les deux corps lui faisait manquer d'air, il se décollait peu à peu mais restait tout près d'elle dans le lit, il ouvrit sa chemise et l'enleva complètement, Hiro suffoquait. Son front transpirait et il était mal à l'aise, ce fort taux d'émotions l'avait remplit, et vidé à la fois. Il rougissait énormément, en se décollant il se redressa, pour s'assoir contre le mur. Il espèrait que sa princesse ne se reveille pas, il ne voulait pas être une source d'ennui pour elle. Hiro passa la main dans ses cheveux pour les mettre en arrière, laissant son front apparaître un peu plus et regardait par la fenêtre, le soir était là, le soleil se couchait. Il se demandait si il allait réussir à dormir après dans la nuit..

Elle gémissait et se reveillait doucement... Et dans un doux murmure, Hiro l'avait remarqué, il l'aimait et était heureux de se réveiller pour la première fois à coté d'une si belle personne :

" Mélodie..."

Mes yeux s'ouvrait tout doucement, pour se refermer ensuite. Mon cerveau encore endormis s'extirpait difficilement des doux rêves qui avait peuplés mon sommeil. J'avais chaud. Très chaud. Je ne sentait pas Hiro contre moi, mais je pouvais ressentir sa présence non loin. De plus, un poids sur ma droite m'annonçais qu'il était toujours là, sur le lit.
Le son de sa voix appelant mon prénom résonna longtemps dans mes oreilles. Qu'est-ce que c'est agréable de l'entendre me parler.
Je réussis à ouvrir mes yeux et la première chose que je vis fut son beau visage souriant qui m'observait tendrement. Mon cœur plein d'émotions vibrantes envoya un signal à mon cerveau qui me fit aussitôt sourire.

"Hiro..."

Ma voix n'était peut-être qu'un chuchotement pour l'instant, mais l'important était qu'il m'entende.
Je voulu ensuite me relever pour me mettre à sa hauteur, mais c'est à cet instant que je remarquais qu'il était torse nu. Cette vision d'un garçon torse nu assis sur mon lit à me regarder en souriant, les rayons orangés du soleil éclairant sa magnifique peau lisse et à l'allure douce me firent rougir comme jamais. Je me figeait en l'observant.J'étais à la fois complètement envoutée et en même temps terrifiée. Une si belle personne là, juste devant moi... Quand je pris conscience de notre situation et que le soleil en profita pour envoyer un de ses magnifiques rayons cuivrés sur la peau de Hiro, je dû immédiatement tourner la tête sous risque de me mettre à saigner abondamment du nez. Et puis, il fait si chaud ! Pourquoi est-ce que ce rouge sur mes joues ne disparait pas ? Et c'est quoi cette ambiance ?

"Heu... Hiro tu... Tu es..."

Impossible de dire la suite. Non seulement parce que c'est gênant, mais aussi parce que mon ventre gargouilla si bruyamment qu'il me fit sursauter. Mon dieu il a sûrement entendu, c'est beaucoup trop embarrassant ça ! Cela rajouta encore du rouge sur mes joues. Mais ça me fit prendre conscience de l'heure qu'il était : Le repas ! C'est sûrement bientôt !
Dès qu'il est question de nourriture, plus rien n'importe quand j'ai faim !
Je me redressais alors d'un coup sec et me retournais vers Hiro, toute joyeuse :

"Hiro, c'est sûrement l'heure du repas !"

Mais dès que je le vis encore une fois torse nu, la gêne repris tout de suite sa place et je rougis si fort que je cru que j'allais mourir de chaud...

Ce rayon de soleil éblouissait le visage et les cheveux resplendissants de Mélodie qui se réveillait tranquillement de son profond sommeil. Hiro espèrait que ça ne gênerait pas trop la jeune fille qu'il soit torse nu, il avait énormément chaud ! Il avait du mal à respirer, porta sa main sur son coeur, il suffoquait mais ne voulant pas effrayer Mélodie, essayait de retenir son mal être. Il espèrait qu'elle allait mieux que lui, de toute évidence quand elle se leva elle pensa à peu près la même chose que lui...Manger ! Ce repas ci ils ne le louperaient pas ! Il porta d'un seul coup son regard sur le joli minois de sa tendre et douce, rougissante elle était encore plus belle, mais pour le moment il n'osait pas le lui dire, il s'était déjà passé énormément de choses insensées et directes, pas très correctes pour des adolescents, surtout pour Mélodie qui semblait d'un milieu aisé et soigné...

Etait-ce sa tenue qui gênait la jeune fille ? Elle devait avoir chaud elle aussi, il se mit debout sur le lit, empoignant sa chemise de sa main droite avec lui, et sauta d'un geste porté par une brise magique qu'il emportait avec lui pour le faire sauter plus aisément, ses cheveux prenaient le mouvement de l'air et des milliers de petits éclats de lumière suivaient son mouvement. Ce saut agile qu'il avait fait n'avait rien de méritant, mais son charisme rayonnait autour de lui ( prétencieux ce type alors ! ). Une fois atterit par terre, il faisait dos à Mélodie, penchant la tête, son front suait et les gouttes se mêlaient à travers ses cheveux, les mêches devant son visage étaient légèrement humides. Il remit sa chemise d'un geste brusque, presque énervé, mais ne la bouttona pas, il fit pivoter légerement sa tête, puis le reste de son corps suivit pour aller prendre la jeune fille dans ses bras. Il fit attention de ne pas trop la brusquer :

" En route alors ! "

Dit-il rapidement, en la prenant il prenait le chemin qu'il fallait, ses cheveux cachaient presque ses yeux, il levait la tête pour ne pas affronter le regard de Mélodie, il ne l'évitait pas, il ne voulait juste pas qu'elle voit qu'il n'allait pas très bien, son regard était grave, neutre, mais grave... Il mordait ses lèvres sans faire attention, il se retenait de dire qu'il avait mal au coeur, et qu'il avait la tête légèrement tournante, sa vision devenait floue...Non ce n'était pas le moment ! Il devait faire attention à ne pas blesser l'être qu'il portait avec lui ! Si jamais il tombait ! Si jamais !.......

L'élégance et la grâce de Hiro lorsqu'il sauta du lit m'émerveillèrent. Et dire qu'un garçon tel que lui a des sentiments pour moi ! C'est à peine croyable. Cependant, lorsqu'il se tourna pour me faire face et me prendre dans ses bras, j'eus le sentiments que quelque chose n'allait pas. Il avait remis sa chemise avec brusquerie, et même si il m'avait porté délicatement, je ressentais comme... de l'anxiété qui émanait de son corps.
Quand mon bras nu toucha la peau de son torse, je fus stupéfiée de voir à quel point il était chaud. Non, plus que ça, bouillant. Hiro devait mourir de chaud ! Mais, pourquoi n'a-t-il rien dit ? C'est vrai que la température de la pièce est élevée et que j'ai moi-même un peu chaud, mais là...

Je levais discrètement mes yeux vers son visage, mais des mèches de cheveux me barrait la vue.
Je me dit alors qu'il devait sûrement être vraiment mal en point. J'ai l'impression bizarre qu'il tremble. Est-ce mon imagination ? Dans tout les cas, je dois faire quelque chose pour l'aider.

Je poussais un peu sur ses bras pour qu'il s'arrête et descendit de mon ''perchoir''. Une fois à terre, je me hissais sur la pointe des pieds et écartais ses mèches de cheveux de mes deux mains, profitant par la même occasion de les placer sur son front pour prendre sa température.

"Tu es bouillant !"

Il faut à tout prix le soigner. Premièrement, du frais !
J'attrapais sa main et le guidais jusqu'à la fenêtre que j'ouvris en grand. Une agréable brise fraiche s'engouffra dans la pièce. Mais à cause des courants d'air, j'ai peur qu'il ne prenne froid. Le mieux c'est d'aller directement dehors et à l'abri du vent. La température sera parfaite !
Je lâchais momentanément la main de mon protégé (C'est marrant, pour une fois que c'est moi qui tente de protéger quelqu'un !) pour aller chercher une chaise que je vins placer juste devant la fenêtre. Puis je poussais Hiro à monter dessus pour passer à l'extérieur. Heureusement nous sommes au rez-de-chaussé, alors le sol n'est pas bas.
Je montais ensuite à mon tour sur la chaise et tentais tant bien que mal de rejoindre Hiro dehors. Mais comme je suis petite et maladroite, je me pris les pieds dans la bordure de la fenêtre et trébucha vers l'extérieur. J'allais tomber. Et Hiro mal en point juste en face de moi...

Hiro ne comprenait plus bien la situation, ses réactions et réflexes étaient changeants, sa tête bouillonait, son sang était en profusion comme de la lave prête à sortir d'un volcan...Mélodie s'était échappée de son étreinte, et l'avait toisé malgré sa tentative de masquer qu'il n'allait pas bien ! Il était très peu réactif, et se laissa guider par la personne en qui il avait totale confiance pour le moment. Mélodie le guidait dans de drôles d'empêtrements, elle devait être paniquée et devenait maladroite, il montait sur le rebord de la fenêtre et sauta sans encombrements, même si ses réflexes étaient atténués ils étaient toujours à peu près là, il se redressa une fois au sol, et vit que sa chère et tendre essayait de faire la même chose...

De toute évidence elle ne devait pas être aussi douée que lui, il prévoyait très vite le reste des mouvements de Mélodie et vit la chute venir, il se rapprocha très vite de la fenêtre, Mélodie était en train de tomber, quand il l'a rattrapa sèchement dans ses bras, bien au confort :

" Sauvée...princesse. "

Dit Hiro rapidement, il reposa d'un geste maladroit mais attentif la jeune fille et aussitôt sa tête se mit à tourner, la chaleur lui montait aux yeux qui se refermèrent progressivement...Hiro ne sentait plus ses membres, et brûlant, son corps transpirait énormément, sa chemise devenait vite mouillée et ses cheveux étaient à présents trempés...Il perdit le contrôle de son corps et tomba à la renverse sans s'en rendre compte...Ou était-il ? qu'allait-il advenir de Mélodie ? qui allait la protèger s'il s'évanouissait bêtement? Le trou noir dans sa tête, il ne voyait plus que ça... La faim, la fatigue et la chaleur avaient emporté Hiro dans un profond sommeil, il gémissait pourtant, sa bouche entre-ouverte, il suffoquait, les sourcils crispés, et les paupières aussi...Ses cheveux étalés par terre créaient un lien pour que la sueur ruisselle depuis son visage jusqu'à dans l'herbe...

* Mélodie * Pensait-il, c'était la seule chose à laquelle il pensait bêtement à ce moment là, dans ce néant, là ou il n'y avait plus rien...

Hiro m'avait rattrapé à temps. J'en fus très soulagée ! Mais il se passa par la suite une chose qui me fit très peur.

Quelques secondes à peine après m'avoir reposer à terre, je vis Hiro de plus en plus mal en point. Et ce que je redoutais le plus arriva. Il tomba d'abord à genoux par terre, puis tout le reste de son corps suivit et il s'effondra sur le sol.

"Hiro ?!"

Ma voix était montée dans les aigus tellement je me faisait du soucis pour lui. Je m'agenouillais au sol pour poser mes mains sur son visage bouillonnant. Ses yeux étaient fermés et sa respiration saccadée. J'étais complètement perdus. Qu'allait-il lui arriver ? Pourquoi était-il si mal en point ? Qu'est-ce que je dois faire pour qu'il aille mieux ?
Un tas de questions s'emmêlait dans ma tête jusqu'à me donner le tournis. Je crus que j'allais m'évanouir à mon tour, mais soudain, le visage de Hiro apparus dans mon esprit : Son visage souriant qui me regardait avec tendresse. Alors je secouais ma tête énergiquement en me relevant avec courage.
Je ne dois pas me laisser abattre ! Hiro a besoin de moi, je dois à tout prix l'aider !
Premièrement, il faut qu'un médecin le voit. Mais... Je n'ai pas vu d'infirmière ici. Le mieux c'est l'hôpital.

Serrant les points, un regard de déterminé dans les yeux, me me mis face à Hiro et je l'attrapais par dessous les bras. Puis je le soulevais un peu et tentais de reculer pour l'emmener avec moi. Je n'avais pas fait un pas que je glissais dans l'herbe et tombais par terre à genoux. Non pas que Hiro est lourd mais... je n'ai vraiment pas la force de le porter. C'est impossible !
Je posais doucement son visage sur mes genoux et écartais quelques mèches de cheveux qui lui allaient dans les yeux. Il était humide de sueur. Hiro, mais que t'arrive-t-il enfin ?
Je réfléchi à toute vitesse et fini par trouver arriver à une conclusion qui ne ma plaisait pas trop mais qui était sans doute la plus utile.

"Hiro, je vais te laisser seul un instant, le temps d'aller chercher des secours ! Je reviens le plus vite possible. Tu ne bouge pas d'accord ?"

(En même temps, comment peux-t-il bouger ?) Je reposais sa tête délicatement dans l'herbe et couru aussi vite que je pus pour aller chercher quelqu'un qui puisse m'aider.
En entrant dans le bâtiment des dortoirs, j'aperçus une infirmière qui allait en direction du réfectoire.

"Madame ! Attendez !"

Je courais toujours vers elle, des larmes au bords des yeux. Elle se retourna vers moi et m'attrapa les bras lorsque je m'enfouis dans sa blouse en lui rentrant dedans.

"Eh bien, que t'arrive-t-il ?"
"Hiro... Il est... Il a besoin d'aide... Vite !"

Elle sembla s'alarmer et me suivit aussitôt en dehors du bâtiments pour aller rejoindre Hiro.
J'espère que ce que tu as n'est pas trop grave. Hiro, je t'en pris reste avec moi...

Que se passe t-il ?

Ce vide était insupportable...

Mélodie, ou étais-tu donc passée? Hiro se faisait balloter de temps à autre.. Il se sentait déraper mais ses membres ne communiquaient plus avec son cerveau endormit, sa fièvre était de plus en plus forte... Pourquoi fallait-il qu'il se soit empêtré dans une telle situation ? Ce n'était pas à lui de tomber malade ou de finir par terre... Il ne voulait pas paraître fragile aux yeux de sa tendre, sinon elle aurait l'impression qu'il ne pourrait pas la protèger. Etrangement c'était bien la première fois que Hiro était malade, il n'avait jamais connut ça, aller mal était totalement incompréhensible pour lui, c'est pour ça qu'il était un peu déboussolé, car il n'avait jamais ressentit ça. L'agitation autour de lui était sentie, il commencait à réentendre les gens, non ...plutôt des voix, des murmures, il avait encore du mal, n'ouvrait pas les yeux, restait la bouche ouverte... Tremblant, suffoquant. Il semblait qu'il yavait une autre personne ? Une infirmière ?

Apparament on lui parlait, il ouvrait doucement les yeux et voyait deux visages penchés au dessus de lui, celui d'une personne inconnue et les longs cheveux blonds de son aimée, il voyait flou mais distinguait à peu près qui étaient les personnes...Mélodie.. En pensant à elle il leva le bras lentement vers son visage et lui caressa la joue du bout des doigts. Il tenta de prononcer son prénom mais sa voix le lâchait elle aussi... L'infirmière se penchait sur lui et prenait son pouls, sa température, et paniquait apparament en s'agitant beaucoup. Hiro n'y comprenait rien, et voulait que tout cela s'arrête, il releva la tête, puis le reste du haut du corps pour se mettre assis, ses forces étaient faibles, et l'infirmière la retenait, Mélodie aussi pour ne pas qu'il s'effondre à nouveau, il voulait bouger mais n'y arrivait pas. Il rebaissa son bras lentement pour venir le poser sur sa figure, il referma les yeux, haussant les sourcils comme signe de tristesse, il frotta un peu ses yeux, et essayait d'y voir plus clair...

"Hiro ? Tu te réveille ?"

Ses yeux à demis-ouverts qui me regardaient semblaient si faible. Lorsqu'il leva sa main pour me caresser la joue, j'eus l'impression que ce tout petit geste était pour lui une terrible épreuve. Le voir si mal en point me fit monter les larmes aux yeux.
Ensuite, il tenta de se relever. L'infirmière et moi-même le retenions pour l'aider et pour éviter qu'il ne tombe et se blesse.
Si moi je ne savais pas ce qu'il avait, l'infirmière elle semblait inquiète en tout cas. Ce qui eu pour effet de me faire vraiment très peur.
Hiro posa sa main sur son visage. Il a l'air de tellement souffrir. Je prit son visage entre mes mains pour le forcer à me regarder. Il me voyait sans doute, mais ses yeux avaient l'air d'être empreint de buée. Il tremblait et respirait bruyamment.
Les larmes coulèrent de mes yeux et je posais délicatement mon front contre le siens. Comme j'étais apeurée, la température de mon corps avait énormément baissée, alors peut-être que la fraicheur de ma peau pourrais lui faire du bien ?

"Hiro, Qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi tu es si mal ?"

Ma voix tremblait et était parcouru de sanglot. Je pris conscience que peut-être cela pourrait alarmer Hiro. Alors comme je ne voulais pas qu'il se fasse de soucis pour moi, j'ai respiré un bon pour me calmer, et toujours le front collé au siens :

"Je ne veux pas que tu me laisse... Hiro, tu dois aller mieux... d'accord ?"

Ma voix cassa sur le dernier mot et des sanglots parcoururent tout mon corps. À ce moment l'infirmière (Que j'avais momentanément oubliée) me prit par les épaules pour me reculer un peu. Elle me sourit doucement.

"Vous êtes sa petite sœur ?"

Je la regardais sans comprendre mais ne répondis rien. J'essuyais d'une main mes larmes tout en gardant l'autre fraiche sur la joue de Hiro. L'infirmière continua :

"Il lui faut des soins. Je vais appeler une ambulance qui viendras le chercher ici."

J'acquiesçais doucement. Puis souris à Hiro pour qu'il ne s'inquiète pas.

"Tu vas voir Hiro, tu iras bientôt mieux. Et on pourra enfin aller manger ensemble."

Hiro se laissait faire, un peu entre deux mondes, son esprit était vaguement attaché à l'obscurité d'une chaleur étouffante et aux doux yeux de sa bien aimée...Il se sentait mal, mais quand Mélodie lui parlait, et se collait à lui, une fraîcheur envahit son visage, elle avait si froid, que le contraste à peine croyable faisait baisser sa température, sa tête tournait moins grâce à ça... Hiro se décolla un peu de Mélodie, ses douces attentions de la part de Mélodie qui devait bien s'inquièter étaient très agréables...L'infirmière parlait, mais que faire, il ne voulait pas aller ailleurs qu'ici, il tenta de se lever, prit appui sur son genou et se leva faiblement...L'infirmière et Mélodie semblaient alors affolées, apparament une ambulance allait être appellée pour lui ? Rien à faire, il ne voulait pas aller à l'hopital ou autre part ailleurs, il s'en remettrait et affronterait cette simple maladie passagère, il avait du mal à rester debout mais ses jambes trouvaient un équilibre :

" Mélodie ! je ne veux pas aller à l'hôpital ! Hors de quest... "

Ses forces étaient faibles, il y voyait à présent beaucoup plus clair, mais sa tête tournait et il se rattrapa sur Mélodie, faisant attention à ne pas la brusquer et la blesser, il la prit dans ses bras dans son élan :

" J'ai juste faim...Ne vous inquiètez pas... "

Il releva rapidement la tête, en fronçant les sourcils, affrontant son mal être, rien à faire, tout était mental il fallait qu'il brave ça. Hiro lança un regard noir à l'infirmière qui semblait tout à coup affolée, apeurée et sans défense. Hiro empoigna rapidement la main de Mélodie, et commenca à courrir en direction du refectoire, la nuit était presque entièrement tombée, la sueur des mèches de Hiro s'évaporaient dans l'air à travers sa course... Il courrait aussi vite qu'il pouvait en utilisant ses réflexes au maximum pour ne pas perdre le contrôle, il tenait toujours la main de Mélodie, mais voyant qu'elle n'allait pas suivre en s'enfuyant, il s'arrêta et la pris sur son dos, en reprenant sa course... Ses forces étaient là pour le supporter, mais il avait toujours aussi chaud, sa vue était trouble de temps à autres mais que faire ! Il allait passer un moment avec Mélodie et personne ne les dérangerai...

Malgré le mal qui le tourmentait et le malaise qu'il venait d'avoir, Hiro m'avait prit par la main et s'était enfui en courant. Par la suite, voyant que je n'arrivais pas à suivre le rythme, il m'a porté sur son dos, et ce, malgré l'état dans lequel il était. C'était comme si il s'en faisait plus pour moi que pour lui. Cela me touche énormément, car jamais personne n'a prit autant soin de moi... Mais... En agissant comme ça, Hiro va finir par être vraiment mal. Il a dit tout à l'heure qu'il avait juste faim...
Hum... Ah ! Je viens d'avoir une idée !

"Hiro ! Arrête toi s'il te plais !"

Avant même qu'il ne se soit carrément arrêté, je descendis prudemment de son dos. Dès que mes pieds touchèrent le sol, je me mis en face de lui en l'observant intensément dans les yeux. C'est bien ce que je pensais. Il à l'air d'aller un peu mieux, mais il manque affreusement de force. Il faut qu'il mange, qu'il se rafraichisse et qu'il soit au calme. Il faut à tout prix qu'il soit plus serein. J'ai tout ce qu'il faut pour cela !

"Tu peux rester ici un instant ? Je te promet de revenir très vite."

Comme j'étais quasiment sûr qu'il n'allait pas être d'accord, je ne lui laissais pas le temps de répondre en me hissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur la joue. Puis je fronçais les sourcils en lui disant une nouvelle fois de ne pas bouger et je courus en direction des dortoirs.

À cette heure ci il n'y avait personne dans les couloirs. Je pus alors courir sans risquer de rentrer dans quelqu'un (maladroite comme je suis...). Je montais les escaliers pour finalement atteindre ma chambre. Je rentrais dedans à toute vitesse et repéra le plus vite possible ce que je cherchais : La boite hermétique dans laquelle j'avais gardé de la nourriture pour les jours ou je ne voudrais pas aller au réfectoire, et mon violon.
Une fois cela en main, je sortis en trombe de ma chambre pour rejoindre Hiro au plus vite.
Ensuite, on trouveras un coin tranquille dans le parc au clair de lune où on pourra y manger dans le calme et au frais. Et puis je jouerais du violon et chanterais pour Hiro. Pour celui que j'aime. Pour qu'il aille mieux. Alors Hiro, ne bouge pas !